Les 30 % des cas restant étant dûs à des virus sur lesquels le Gardasil n’a pour l’heure aucun effet.

Le Gardasil, un espoir pour toutes les femmes !Les papillomavirus sont des virus courants sexuellement transmissibles, non par le sperme mais par les muqueuses. Dans la grande majorité des cas, ces virus sont naturellement éliminés par le corps ou provoquent des infections bénignes, mais il arrive toutefois que l’infection se transforme en lésions dites précancéreuses qui, si elles ne sont pas traitées, peuvent évoluer en cancer du col de l’utérus.
Parmi ces virus, les HPV 16 et HPV 18 sont les principaux incriminés dans les cas de cancer du col de l’utérus, ainsi, on estime qu’ils sont à eux seuls responsables de 60 à 70 % des cas de cancers, et, bonne nouvelle, ce sont eux que le Gardasil se charge de combattre !

A savoir également, selon les spécialistes, près de 60 % des infections par ce type de virus interviennent au cours des 5 années suivant les premiers rapports sexuels, c’est la raison pour laquelle les médecins conseillent une première vaccination des fillettes dès l’âge de 11 ans, injection à répéter à trois reprises sur une période de 6 mois.
Pour ce qui est de l’efficacité du vaccin, elle pourrait, selon certaines études, diminuer au fil du temps d’où la nécessité d’un suivi médical régulier.

Vous l’avez compris, même si le Gardasil s’avère un véritable espoir de voir disparaître le cancer du col de l’utérus, pour l’heure, 30 % des cas d’infection restent sans vaccin il est donc essentiel d’avoir recours à un dépistage par frottis une fois tous les deux ans (mimimum) ! Le frottis peut être pratiqué par un gynécologue ou un médecin généraliste et permet de détecter les cellules incriminées avant qu’elles ne dégénèrent, pensez-y !

NB, le Gardasil coûte actuellement 145.94 euros (la dose), en sachant que 3 sont nécessaires à la vaccination, et n’est, malheureusement, pas encore remboursé.